Prendre en compte la vie affective et sexuelle des personnes accueillies dans l’établissement

Tout être humain désire, éprouve du plaisir et aime, quels que soient son physique et ses déficiences. Il peut y avoir des difficultés dans la réalisation de l'acte sexuel, mais la sexualité ne saurait se réduire cet acte. La sexualité est une des dimensions fondamentales de la santé physique et mentale. Elle est l'un des moyens de rechercher et de développer nos pouvoirs de vivre et d'être heureux. Elle concerne l'ensemble de la personne, et pas seulement le fonctionnement génital et le corps. Elle est élément essentiel des relations à soi-même et aux autres.

Pour la personne handicapée comme pour tout un chacun, avoir une vie affective et sexuelle est un droit puisque c'est une nécessité vitale. Ce qui pose problème ce n’est pas tant le droit que le regard que l’on porte sur la sexualité des personnes handicapées en général

Jour 1 : De quoi parle-t-on quand on aborde la vie amoureuse et sexuelle des personnes handicapées accueillies ?

• Quelle place pour l’expression de la vie amoureuse et sexuelle des personnes handicapées accueillies dans les structures ?
• Analyse des divers aspects de la sexualité : plaisir / amour / désir
• Repérage de l’incidence du handicap sur la sexualité
• Les possibilités d’expression de la vie affective et sexuelle selon le handicap, l’incidence de l’environnement institutionnel sur l’épanouissement des personnes, les problématiques soulevées : analyse de situations issues du terrain

Jour 2 : Quelle intégration de la vie amoureuse et sexuelle dans les établissements ?

• Diagnostic de l’établissement : les points bloquants, les manques et les atouts du système
• Quel rapport avec le cadre législatif ?
• Faire vivre une culture institutionnelle de bientraitance
• Axes d’amélioration et plan d’actions : Comment contribuer en tant que professionnel à améliorer la qualité de la vie affective et sexuelle des usagers dans le cadre éthique et légal clarifié ?